Qui n’a pas passé des heures, dans sa jeunesse, à résoudre de petites énigmes avec des copains de classe ? Il fallait chercher tous les indices cachés dans le texte pour trouver la réponse à la question qui venait ponctuer celui-ci. Cessez quelques minutes ce que vous faites, prenez le temps de jouer avec moi et quand vous aurez résolu l’énigme de la radicalisation, partagez-la autour de vous.
L’énigme est la suivante :
Ahmed est d’origine maghrébine. De parents musulmans, il ne s’intéresse pas à la religion et ne se demande même pas s’il est musulman.
Ahmed aime se laisser pousser la barbe. Il trouve que cela le rend plus beau et lui donne du style. Il constate qu’il a bien plus de succès auprès des femmes que quand il se rasait à blanc. Mais bon, c’est la mode, n’est-ce pas ?
Ahmed a des démangeaisons aux parties génitales. Il décide d’en parler à un médecin. Etant très timide, il se sent plus à l’aise d’en parler à un homme.
Ahmed n’a jamais été du genre à rire sur les religions, sur les origines ou sur les minorités. Du coup, l’humour de Charlie Hebdo ne le fait pas rire. Pas question d’autocensure ou de délit de blasphème. Cela ne le fait simplement pas rire. Quand il était petit, on lui disait que c’était un rabat-joie et qu’il n’était pas rigolo de ne pas rire aux blagues des copains.
Question : à quelle heure lui pètera-t-on la porte pour radicalisation ?
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