Voici, en vrac, quelques notes (non exhaustives) prises sur ma dernière lecture : L’Islam à la croisée des chemins de Muhammad Asad.
La question centrale du livre est : quelle attitude les musulmans doivent-ils adopter vis-à-vis de la civilisation occidentale ? Et de même plus globale, comment la civilisation islamique peut-elle renaître ?
Pour répondre à cette question, il va analyser certains aspects fondamentaux de l’Islam et de l’Occident.
« Nous n’avons nul besoin de réformer l’Islam, comme le pensent certains Musulmans, dans la mesure où il est déjà en soi parfait. Ce que nous devons réformer est notre attitude à l’égard de la religion, notre paresse, notre suffisance, notre vision étroite, en un mot, nos défauts et non les prétendus défauts de l’Islam. Afin d’atteindre un renouveau islamique, nous n’avons nul besoin de chercher de nouveaux principes de conduite issus de l’extérieur mais nous voulons seulement mettre en application ceux qui sont anciens et laissés à l’abandon. Nous pourrions certainement recevoir de nouvelles impulsions de cultures étrangères, mais nous ne pouvons pas remplacer la structure parfaite de l’Islam par quoi que ce soit de différent, fût-il issu de l’Occident ou de l’Orient. » p. 154-155
La décadence de la civilisation islamique n’est pas simplement politique, elle est surtout intellectuelle, sociale et culturelle (p. 155-156).
La solution à la décadence du monde musulman : revenir à la Sunna comme filtre des actions quotidiennes, c’est-à-dire la mise en pratique des enseignements de l’Islam. Et ce filtre permettra de savoir ce qui doit être gardé et ce qui doit être rejeté des concepts extérieurs à l’Islam (p. 157-158).
Un podcast arrive bientôt pour vous parler de ce livre plus précisément. (RDV ici pour en savoir plus sur les plateformes sur lesquelles vous pouvez écouter celui-ci).
Poster un Commentaire